Recette & Tablier a fait sa rentrée avec son tout premier atelier sushis & makis pour un enterrement de vie de jeune fille avec 9 participantes.
La future mariée a commencé par rincer le riz. Pour la cuisson, c’était assez délicat car je la réalisais pour la première fois sans rice cooker* (et donc à la casserole) et surtout, il y avait une grosse quantité de riz ! Il a cuit un peu plus vite que je ne le pensais, il était donc un poil trop cuit mais comme je le surveillais de près il était bien quand même. On a transvasé le riz dans un grand plat et assaisonné. Pendant que ce dernier refroidissait, les filles ont découpé les légumes (carotte, concombre et avocat) et préparé le saumon : enlever la peau et les arêtes restantes. Pour celles qui ne pouvaient pas (ou ne voulaient pas) manger de poisson cru, on a réalisé une préparation avec du thon en conserve auquel on a rajouté de la mayonnaise (on aurait pu le faire avec du fromage frais) et de l’échalote ciselée.
Ensuite, c’est parti pour le montage ! Il ne faut surtout pas oublier de bien humidifier ses doigts pour que le riz ne reste pas collé aux mains, cela devient vite agaçant ! On commence par les makis, un rouleau à l’endroit et un rouleau à l’envers (riz à l’extérieur) : on étale le riz sur la feuille d’algue nori, on dispose la garniture et on roule ! Il ne reste plus qu’à découper en 6 ou 8 pièces. Bien sûr les cuisinières ont le droit de goûter…
Puis, on s’attèle aux sushis (ou nigiris) : on découpe des lamelles de saumon ni trop fines ni trop épaisses (un bon couteau aiguisé est indispensable), on façonne une boulette de riz et on dispose une lamelle de saumon de façon que cela soit bien équilibré au niveau des proportions riz/poisson. Le visuel est très important !
Cela ne parait pas comme cela mais l’atelier a duré un peu plus de 2h30. Il n’y avait plus qu’à sortir la sauce soja, le wasabi et le gingembre mariné pour la dégustation.
* Le rice cooker est un appareil électrique qui est constitué d’une cuve dans laquelle on met le riz et une quantité précise d’eau. On met à chauffer et dès que le riz a absorbé toute l’eau cela s’arrête de cuire, il n’y a donc pas besoin de surveiller. Il est communément utilisé par les asiatiques.
